Être plus que des observateurs!

Le Passeport vacances, un riche moment d’échanges. © Benoît Monnin
Publicité

DISTRICT Rendre compte de ce qu’il se passe dans le district, mettre en lumière les talents et les initiatives de notre coin de pays est la mission première des Éditions L’Ajoie. Mais depuis trois ans, la rédaction se fait un point d’honneur d’aller toujours un cran plus loin, dans l’idée d’apporter humblement sa pierre à l’édifice de la vie locale.

Peut-être que vous  les avez vus, en 2018 et en 2019, derrière leur stand au Marché de Porrentruy, à proposer un petit café à certains, un grand sourire à d’autres. Peut-être que votre fils, neveu ou petit-fils a participé l’année passée à l’activité du Passeport vacances intitulée «Journaliste en herbe: comment fabrique-t-on un journal local?» Peut-être que vous verrez prochainement le logo des Éditions L’Ajoie sur le maillot des juniors d’un club de foot ajoulot. Peut-être que dans votre bibliothèque se trouve un ouvrage conçu et mis en page par l’équipe basée à la rue Pierre-Péquignat 15 à Porrentruy. Toutes ces modestes opérations, réalisées en plus de la publication hebdomadaire du Journal L’Ajoie et mensuelle de L’Ajoie Mag, participent à la concrétisation d’une idée bien précise à laquelle la rédaction des Éditions L’Ajoie tient dur comme fer, à savoir ne pas se contenter uniquement d’observer et de rendre compte de la vie du district, mais en devenir des acteurs, autant que faire se peut.

Prendre part à une réelle émulation

Devenir des acteurs de la vie locale implique forcément de faire le nécessaire pour tisser des liens avec les particuliers et les professionnels ajoulots. Cela demande aussi des efforts, du temps et de l’énergie. Mais cela permet surtout, comme par exemple lors d’ateliers d’écriture animés dernièrement au Lycée cantonal par la rédaction du Journal L’Ajoie ou lors du traditionnel Passeport vacances, de susciter un intérêt autour de la presse locale, tout en participant à l’incroyable émulation sociale, économique et culturelle qui rythme en temps normal le district.

Publicité

Mais on ne va pas se mentir, pour devenir de vrais acteurs de la vie ajoulote, la rédaction des Éditions L’Ajoie doit pouvoir également compter sur le savoir-faire et les talents locaux. Sans L’micou, pas de patois chaque mois dans L’Ajoie Mag. Sans Colin Girard, pas d’incroyables photographies du HC Ajoie. Sans le Caméra Club Jura, pas de rétrospectives vidéo des grands moments ajoulots sur Ajoie TV. Et la liste est encore longue, très longue!

Mettre en valeur les talents locaux

Au sein de cette fameuse liste de talents locaux, le photographe ajoulot Benoît Monnin occupe une place particulière. Depuis trois ans maintenant, il immortalise sans relâche les événements, les paysages et les habitants du district pour les besoins de nos différentes publications. Il a ainsi signé en 2019 plusieurs séries photographiques sur les lieux emblématiques d’Ajoie. Il s’est également, en 2018, fait l’auteur de plusieurs photographies de stations-service abandonnées, qui ont été à la base d’une exposition mise sur pied par les Éditions L’Ajoie en collaboration avec la Municipalité de Porrentruy. Autant d’aventures que l’enseignant secondaire passionné de photo n’envisageait pas forcément. «Avant que la rédaction me propose de collaborer régulièrement, je n’avais jamais imaginé pouvoir publier mes images dans un journal, même local!», explique l’intéressé, avant de poursuivre: «Pour que cela fonctionne, j’ai d’ailleurs dû sortir de ma zone de confort, apprendre à travailler avec des délais, gérer des demandes précises. Mais ce travail pour L’Ajoie m’a aussi permis de redécouvrir ce coin de pays que je trouve magnifique et de rencontrer des gens qui le sont tout autant.» Et le photographe de conclure: «C’est marrant parce que, sans que je m’y attende, cette collaboration avec L’Ajoie m’a également offert une toute petite visibilité. Il arrive que, parfois, des gens que je ne connais pas me parlent de mes photos. C’est agréable parce que cela permet de partager et d’échanger, même si je suis toujours le premier surpris quand cela se produit.»

Sébastien Fasnacht

Article paru dans L’Ajoie Mag n° 22 du 8 décembre 2020

Publicité