ALLE Que ce soit sur Instagram ou sur son site internet, les conseils culinaires d’Angélique Chaignat, alias Happy n’Tasty, sont appréciés par une véritable horde de followers. Un succès que la jeune Ajoulote construit recette après recette avec l’envie de concrétiser tout cela physiquement dans un avenir proche.
Avec un brin de curiosité et un zeste de perspicacité, il est relativement facile de la trouver sur la toile. Une fois à la bonne page, comme dans un bon livre de cuisine, il suffit de faire son choix en fonction de ses humeurs, de ses envies et de son appétit, sachant que tout ce qui se trouve derrière les différents onglets du site internet d’Angélique Chaignat suit un précepte qui s’étale en grand sur la page d’accueil, à savoir «Soyez heureux et gourmands». Une maxime qui colle parfaitement, et pour cause, à la philosophie personnelle de la maîtresse des lieux. «Avec ce projet et avec tout ce que j’espère développer par la suite, j’ai envie de montrer qu’il est possible de bien manger, sans se priver, sans être frustré(e) et sans pour autant sacrifier le goût ou la saisonnalité des produits. C’est ça qui me tient à cœur.»
Revisiter les classiques
Sur le site d’Angélique Chaignat, tout naturellement baptisé Happy n’Tasty («heureux et gourmand», donc), les idées de repas végétariens côtoient les desserts au chocolat, les plats sans gluten font concurrence aux biscuits sans sucre raffiné, tout ceci avec un seul et unique mot d’ordre: la gourmandise. «J’essaie de revisiter des recettes classiques, les cookies par exemple, et d’en faire quelque chose de plus contemporain et, surtout, d’accessible pour les personnes qui sont au régime, qui font attention à leur ligne ou qui doivent être vigilantes en raison d’une intolérance, par exemple.»
La nutrithérapie?
Si elle est aujourd’hui présente sur internet et particulièrement active sur les réseaux sociaux, Instagram en tête, Angélique n’en fait toutefois pas une priorité absolue, du moins pas sur le long terme. Basée à Alle, l’Ajoulote de Charmoille suit actuellement une formation à Genève dans le but de devenir nutrithérapeute avec l’envie, à terme, d’ouvrir son propre cabinet dans la région qui l’a vue grandir. «La nutrithérapie est une approche de la nutrition qui est adaptée à chacun et qui va au-delà du simple effet des aliments sur l’être humain. C’est une démarche qui est plus approfondie et qui permet d’intégrer des aspects préventifs et thérapeutiques», explique Angélique avant de poursuivre: «Personnellement, j’aimerais beaucoup coupler l’aspect nutrition avec le développement personnel, la méditation ou le yoga.»
Quelque chose de constructif
Totalement investie dans son joyeux et gourmand projet, au point d’imaginer le transformer prochainement en une activité professionnelle complète, Angélique n’a toutefois pas toujours évolué dans une cuisine. «J’ai fait une formation d’employée de commerce, puis un certificat dans les ressources humaines et, franchement, je me voyais bien finir là-dedans, Et puis, en vivant certaines situations de l’intérieur, en voyant comme cela se passe parfois, je me suis rendu compte que ce n’était pas pour moi», note l’intéressée. Depuis, elle dit vouloir privilégier le contact humain mais aussi et surtout faire quelque chose de constructif pour elle et pour les autres. «La cuisine, c’est ma passion et je veux en faire mon métier. Un métier qui me rende heureuse et qui me fasse vibrer chaque jour. Bon, depuis que j’en parle et que je me suis lancée, pas mal de gens réagissent à cela en disant que ce n’est pas possible, qu’un métier-passion ça n’existe pas. Du coup, on verra bien mais je suis déterminée à tout faire pour que cela m’arrive à moi!» Et ceci, bien sûr, de manière heureuse et gourmande!
Sébastien Fasnacht
Article paru dans notre édition abonnés n° 538 du 26 mars 2020
