Nous sommes à la fin de l’année 1917. Le monde est à feu et à sang. Zone frontière par excellence, l’Ajoie est en première ligne. Elle verra son lot de régiments helvétiques fouler son sol et occuper des positions particulièrement stratégiques dans la défense du pays, dont le Largin (lire ici). Retour sur cette période trouble grâce aux archives du Musée de l’Hôtel-Dieu.
BOMBARDEMENT Le 24 avril 1917, Porrentruy est bombardée pour la troisième fois. La ville Theurillat, à la rue Achille-Merguin, fait les frais de ce raid aérien. Fond Gustave Amweg.
EN POSTE Soldats en poste au point 509, à proximité de Boncourt. Photographie de Joseph Güsy, collections du Musée de l’Hôtel-Dieu.
STRATÉGIE La grande croix lumineuse installée derrière le Château de Porrentuy, pour la défense aérienne. Photographie de Joseph Güsy.
SURVEILLANCE La «chenille» de Courtemaîche, un ballon captif suisse pour l’observation des mouvements de troupes à la frontière. Photo prise en septembre 1918.
DÉFENSE ANTI-AÉRIENNE Vers 1915, des canons sont installés à la Perche pour tirer sur les avions. Le poste sera supprimé et transféré entre Bonfol en Cœuve en 1917.
ÉQUIPEMENT Distribution de casques en acier aux troupes stationnées à Porrentruy, en bas de la rue Pierre-Péquignat en 1918. Photographie de Joseph Güsy tirées des collections du Musée de l’Hôtel-Dieu.
LE LARGIN Le Restaurant du Largin, pendant la Première Guerre mondiale. Carte postale issue des collections du Musée de l’Hôtel-Dieu.
Images publiées dans la rubrique « Passé par ici », le 6 septembre 2018, N°463