«Nous sommes très perfectionnistes»

Les deux danseuses essaient de varier les décors de leurs vidéos. © Aiirjee
Publicité

DISTRICT Avec leurs chorégraphies, les deux amies cartonnent sur les réseaux sociaux. Rozita Pembele et Juliette Blanchard comptent à ce jour plus de 9000 abonnés sur Instagram. Rencontre avec ces deux amies énergiques, qui forment le duo Aiirjee.

D’où vient cette passion pour la danse et depuis quand la pratiquez-vous?

Rozita Pembele: J’ai commencé depuis toute petite. Chez nous, c’est déjà quelque chose d’ancré dans notre culture. Je suis d’origine angolaise et là-bas il n’y a que ça! Il existe plusieurs styles de danse tel que l’afrohouse, le kuduro, la kizomba… J’ai grandi avec cette envie, cette passion de la danse. J’ai toujours aimé créer des chorégraphies avec des amies.

Publicité

Juliette Blanchard: Je faisais déjà de la danse étant petite mais j’ai réellement commencé la danse afro en 2016. C’est Rozita qui m’a donné envie. C’est de là que j’ai commencé à danser seule devant mon miroir. Puis on a commencé à faire des petites chorégraphies les deux. 

Qu’est-ce que vous aimez le plus de la danse?

Rozita Pembele: La danse, c’est un moyen pour nous de pouvoir en premier temps s’amuser, ensuite extérioriser et s’exprimer en même temps. On vit de bons moments de partage.

Comment définissez-vous votre style danse?

Juliette Blanchard: On définirait ça comme quelque chose de jovial, toujours de bonne humeur, avec le sourire.

Sur quels types de musique dansez-vous?

Rozita Pembele: Principalement de la danse afro. Dans ce style de danse, on aime la bonne vibe, le rythme qui peut varier… Le style afrohouse, ça peut beaucoup bouger: on va vraiment utiliser majoritairement le bas du corps. C’est axé sur cette partie du corps (jambes, pieds) et c’est très physique.

Combien de temps consacrez-vous à cette passion?

Juliette Blanchard: On s’entraîne une fois par semaine pendant environ 2 heures. Parfois, nous allons à des cours de danse, mais il y en a très peu dans le Jura pour le style que nous pratiquons. Il nous arrive aussi de rejoindre des amis à Bâle le samedi où on passe l’après-midi à danser, s’entraîner et apprendre des pas d’autres danseurs. C’est vraiment aléatoire, ça dépend des semaines et surtout de nos disponibilités.

© Aiirjee

Vous postez des vidéos de vos chorégraphies sur les réseaux sociaux. Comment choisissez-vous les lieux pour ces tournages?

Rozita Pembele: On n’a pas vraiment de critères, du moment que l’on trouve un bon endroit et un bon éclairage où danser. Après, on essaye de varier les décors pour éviter qu’on nous voie trop au même endroit. C’est soit le petit frère de Rozita qui nous filme, soit des amis ou alors, on pose la caméra.

Comment composez-vous vos chorégraphies?

Rozita Pembele: On essaye de se définir une partie du son qu’on apprécie pour ensuite se la partager en deux. Comme on ne se voit pas tous les jours, on se répartit les secondes pour trouver des pas chacune de son côté. 

Avez-vous un souvenir marquant, autour de la danse?

RP: Le jour où on a dansé pour la remise de diplômes de Juliette, on avait fait un petit show. Avant de monter sur scène, c’était le gros stress. Mais finalement, quand on se met à danser, le trac redescend petit à petit et finalement c’était un bon moment.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui souhaiterait commencer la danse?

Rozita Pembele: Si c’est quelque chose qu’on aime plus que tout, il ne faut pas avoir peur de se lancer et de foncer. Aller à des cours pour s’améliorer, se filmer, s’entraîner…

Quelle a été la vidéo qui vous a demandé le plus de préparation? 

Juliette Blanchard: Toutes les vidéos nous demandent quand même pas mal de travail, au niveau de l’énergie, comment c’est filmé… On fait attention à tout. Nous sommes très perfectionnistes.

Quels sont vos projets pour la suite? 

Juliette Blanchard: Dancehall, hip hop, jive… Il ne faut pas qu’on s’arrête sur ce qu’on sait déjà très bien faire, on aimerait se donner des défis et surprendre les gens. En danse, on peut mélanger tout style sur n’importe quelle musique, tant que c’est dans le rythme et que ça donne bien. On aimerait que les gens nous voient expérimenter d’autres styles et qu’ils soient étonnés. On ne cessera jamais de s’entraîner et danser!

Nous voulons progresser toujours et encore, apprendre de nouveaux styles de danse, aller à des workshops pour pouvoir ensuite vous préparer plein de belles vidéos sur Instagram!

Propos recueillis par Bibiane Maillat

Sur Instagram: https://www.instagram.com/aiirjee/

Publicité